Page:Amplecas - L'oeuvre libertine des poètes du 19e siècle - 1910.djvu/25

Cette page n’a pas encore été corrigée

Et voyant la belle indécise,
Tous les deux se désespéraient.
Lise se dit : Soyons prudente.
Damis a bien trente ans passés ;
Oui, mais Mondor en a soixante !
Faisons passer les plus pressés.

BRAZIER.


ENTENDONS-NOUS

Ah ! je vous trouve enfin, j’étouffe de colère,
Me dit la prude Ismène, en dévorant ses pleurs ;
C’est donc vous, libertin, c’est donc vous, téméraire,
Oui vous vantez partout d’avoir eu mes faveurs ?
Allez, allez, monsieur, pareil trait est infâme !
Vous devriez rougir de votre iniquité.
      — Il est vrai, je l’ai dit, madame,
      Mais je ne m’en suis pas vanté.

BRAZIER.
(Anthologie française, 1816)


CURIEUSE

Un père et sa jeune fillette
Au restaurant entraient tous deux ;
Le garçon place devant eux
Une magnifique andouillette ;
— Petit père, dis-moi comment