Page:Amplecas - L'oeuvre libertine des poètes du 19e siècle - 1910.djvu/13

Cette page n’a pas encore été corrigée

véritable. Les exemplaires de la première édition de la Légende des sexes portent tous une signature manuscrite qui ne laisse aucun doute sur la personnalité d’un poète dont l’Académie française fera bientôt, ce semble, un immortel, flagellant ainsi les hypocrites qui brûleraient volontiers Voltaire si, vivant aujourd’hui, il osait écrire La Pucelle,

Le sire de la Glotte. — On s’accorde généralement pour reconnaître que ce pseudonyme cache le nom d’Albert Glatigny, ce poète malheureux qui dans l' ex-dono d’un exemplaire des Vignes folles donné aux frères Lyonnet, et que j’ai sur ma table, se qualifiait lui-même de « comédien méconnu ».

Le vidame Bonaventure de la Braguette. — On pense que c’était là un autre pseudonyme de Glatigny. On ne doit pas le confondre avec :

Monsieur de la Braguette. — D’après le Livre, ce pseudonyme appartient à Théodore Hannon, l’auteur baudelairien des Rimes de joie.

Les Sonnets du Docteur. — Ce recueil célèbre, illustré par Rops, fut composé, d’après le catalogue imprimé de la Bibliothèque nationale, par le docteur Georges Camuset.

L’abbé de Thélème. — On croit généralement que c’est là un pseudonyme de M. Germain Amplecas, celui même qui a réuni les pièces qui composent le Verger satyrique.

Epiphane Sidredoulx. — On sait maintenant que le savant M. Prosper Blachemorin écrivit Les Fanfreluches, contes et gauloiseries, par Epiphane Sidredoulx, président honoraire de l’Académie de Sotteville-lez-