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les dictons et les proverbes libres qui expriment le bon sens populaire.

Dans le Verger satyrique, l’attrait moral ou immoral, comme on voudra, se trouve rehaussé par la perfection des pièces citées qui sont dues le plus souvent à des poètes célèbres.

D'autre part, on est heureux, au moment où l’hypocrisie protestante paraît faire des progrès inquiétants, de constater qu’en France, au XIXe siècle et même au XXe siècle, des poètes, et non des moindres, ont pensé et pensent que l’on peut nommer les choses naturelles par leur nom, qu’il n’y a pas deux libertés, pas plus qu’il n’y a deux arts.

On est heureux de constater aussi que cette façon de voir, qui fut celle de Rabelais, de La Fontaine et de Voltaire, a été partagée par Béranger, Théophile Gautier, Baudelaire et Verlaine, sans citer les autres.



Quelques pseudonymes que l’on rencontrera au cours de cet ouvrage demandent des explications.

El licenciado Herlanez, — Peu de personnes hésitent encore à attribuer les vers de Femmes et de Hombres à Verlaine même. Et si l’on veut bien les lui attribuer, on avouera que le recueil intitulé Hombres contient des pièces qui doivent compter parmi les plus belles qu’ait composées l’auteur de Sagesse.

Le sire de Chambley. — L’auteur qui se cachait sous ce pseudonyme s’est plu lui-même à dévoiler son nom