sont tous deux dans le même sens, ou tous deux en sens contraire, relativement aux courants électriques qu’ils remplacent, et des phénomènes inverses quand l’un est dans le même sens et l’autre dans le sens opposé ; le tout conformément à la théorie fondée sur l’identité des courants de l’aimant et de ceux qu’on produit avec la pile de Volta.
On peut aussi vérifier cette identité dans l’instrument représenté figure 2. En remplaçant le conducteur fixe AB par un barreau aimanté situé horizontalement dans une direction perpendiculaire à celle de ce conducteur, et de manière que les courants de cet aimant soient dans le même sens que le courant électrique établi d’abord dans le conducteur fixe, on ne fait plus alors passer le courant que dans le conducteur mobile, et on voit que celui-ci tourne par l’action de l’aimant précisément comme il le faisait dans l’expérience où le courant était établi dans les deux conducteurs, et où il n’y avait point de barreau aimanté. C’est pour attacher ce barreau que j’ai fait joindre à cet appareil le support XY, terminé en Y par la boîte Z ouverte aux deux bouts où l’on fixe l’aimant dans la position que je viens d’expliquer au moyen de la vis de pression V.
Quant à l’appareil représenté figure 10, on voit par cette figure que les moyens de communication avec les extrémités de la pile, et le mode de suspension du conducteur mobile, étant à peu près les mêmes que dans celui qui est représenté dans la figure 1, ces deux instruments ne diffèrent qu’en ce que, dans celui de la figure 10, les deux conducteurs A, B sont pliés en spirale, et le conducteur mobile B suspendu à un tube