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ceux qui, au moyen âge, conduisaient à Saint-Pierre et à Saint-Paul et auxquels il a pu servir de modèle, car il existait encore au moyen âge.

Les Romains avaient vu le danger de ne pas fortifier du côté du Tibre le mont Capitolin, qui fut alors pour la première fois protégé par des murailles ; on ne dut pas oublier la citadelle, où le besoin de moyens de défense s’était fait le plus sentir, et elle dut avoir sa part dans ces substructions du Capitole[1], que Tite Live[2] disait admirables et Pline démesurées (insanas)[3].

Pour compléter l’histoire de tout ce qui se rapporte à la délivrance du Capitole, il faut raconter la fin de son premier sauveur, Manlius[4].

    le temple de l’Honneur et de la Vertu a pu être confondu avec un temple de Mars, ainsi que Becker l’a remarqué, et comment, d’autre part, ce qu’il n’a point dit, le temple de l’Honneur et de la Vertu est le premier des monuments énumérés par le Curiosum et la Notitia dans la région de la porte Capène, et le temple de Mars un des derniers. La confusion a eu lieu entre le temple de l’Honneur et de la Vertu, qui était situé près de la porte Capène, et celui des deux temples de Mars qui en était très-rapproché ; le temple de Mars qui était à plus d’un mille de cette porte est celui qu’indiquent les régionaires.

  1. Capitolium se prenait comme Tarpeius mons, tantôt pour une des deux parties, tantôt, comme ici, pour tout l’ensemble du mont Capitolin.
  2. Tit. Liv., VI, 4.
  3. Pl., Hist. nat., XXXVI, 24, 3.
  4. Nom certainement sabin ; la racine est manus, bon, d’où les Manii d’Aricie. Man-lius pour mani-filius. De là aussi le nom des Manilii et