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très fort, et la marée très haute. Malgré cela, nous allâmes nous coucher en voyant la sérénité qui régnait sur le visage du capitaine. Tout fut bientôt tranquille autour de nous. En dépit du roulis du vaisseau, la fatigue et l’épuisement nous firent tomber dans un profond sommeil. Les capitaines se tinrent sur le pont ; monsieur Vernier se coucha dans le salon, et la sécurité la plus complète succéda à nos craintes. Mais quel terrible réveil nous attendait ! Qui l’aurait cru, ou même imaginé ?