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à cette occasion : « Un nommé Crochu, colporteur de Bibles, se plaint, amèrement, dans les colonnes du Witness, des citoyens d’Acton ! À l’en croire, ils l’auraient fustigé de la bonne manière et dépouillé de sa charge de livres. Allez donc après une pareille déconfiture, essayer d’évangéliser les nations ! »

« Pauvre Crochu ! »

Le plus à plaindre dans cette circonstance, n’était pas le zélé missionnaire mais bien le rédacteur du Courrier de St-Hyacinthe qui s’appliquait le stigmate de l’infâmie en sanctionnant le crime.


Depuis plusieurs années monsieur Cornu avait quitté l’œuvre missionnaire et habitait les États-Unis, se livrant aux travaux de la ferme. Il est mort en paix. Nul, plus que lui, n’avait le droit de répéter cette parole d’un vieux patriarche : « Les jours de mon pèlerinage ont été courts et mauvais. » Cependant, au milieu des orages de la vie, lorsque sa barque se heurtait aux écueils et que