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L’ATELIER D’INGRES.

bano, dont on aperçoit un coin à travers un malencontreux vitrage ; la dégradation même des piliers et d’une partie des peintures y ajoute l’intérêt de la ruine. C’est ce long escalier aux larges marches, que vous avez monté par un soleil brûlant et sous un ciel d’un bleu intense ; ces belles Transtévérines, à l’allure si fière, que vous avez coudoyées, et dont la beauté vous prépare à l’admiration des chefs-d’œuvre qu’elles ont inspirés… Mais descendez d’un fiacre dans la petite rue noire de l’École des Beaux-Arts ; allez regarder les copies des frères Balze, faites avec tout le soin et le talent possibles, et tâchez de reconnaître la galerie des Loges et d’y retrouver vos impressions !