Page:Amable Floquet - Histoire du privilege de saint Romain vol 2, Le Grand, 1833.djvu/587

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

à propos. Cette transaction, signée des parties,[1] fut homologuée par le parlement le 14 août 1777, et exécutée l’année suivante, d’accord entre le chapitre et les membres de l’association dissoute. Ainsi finit la confrérie de Saint-Romain, après une existence de près de cinq siècles. En 1789, sir Edouard Baronet, qui ignorait tout ce que nous venons de rapporter, chercha vainement dans la cérémonie du prisonnier quelques traces de la confrérie de Saint-Romain, dont parlaient d’anciens ouvrages qu’il avait lus. Il ne vit rien qui la rappelât. Aussi, dans sa lettre sur le privilége de saint Romain, il dit « qu’il ne paroissoit plus que cette confrérie existât, et conséquemment ses cérémonies. »

  1. Cette transaction fut signée par MM. les chanoines Grésil, De Roffet, et De Saint-Gervais ; par M. L. Mèry, ancien échevin, ancien membre de la confrérie de Saint-Romain, et par M. Le Bourgeois de Belleville, ancien échevin.