Page:Amable Floquet - Histoire du privilege de saint Romain vol 2, Le Grand, 1833.djvu/181

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

et souvent des auditeurs avides ont regretté qu’il n’existât pas quelque livre qui retraçât d’une manière complète l’histoire de cet usage aboli, et toutes les particularités d’une cérémonie dont il leur semblait qu’aucun détail ne pouvait être indifférent. Ce besoin, je l’éprouvai souvent moi-même, lorsque, tout jeune encore, j’interrogeais curieusement les beaux vitraux de nos églises, pages éclatantes, mais incomplètes, de ce drame plein d’intérêt. Ce désir n’ayant fait que croître, plus tard je me suis mis à l’œuvre. Les cartulaires, les vieux registres de l’ancien chapitre de Rouen, ceux du parlement de Normandie ; les statuts de confréries ; les annales de la Tournelle, celles de la Chambre-des-Comptes, du Bailliage, de l’Hôtel-de-Ville ; les vieilles chroniques, les manuscrits de la bibliothèque du roi, les anciens recueils de jurisprudence, ont passé sous mes yeux. J’ai écrit sous la dictée de ces témoins irrécusables. Puisse cette histoire, résumé fidèle de documens nombreux et presque tous inconnus jusqu’à ce jour, ne pas être sans intérêt pour mes compatriotes ! Puissent leurs suffrages m’encourager à entreprendre quelque travail plus important, plus digne de leur être offert !


FIN DE L’HISTOIRE DU PRIVILÉGE DE SAINT ROMAIN.