Lévesque sa pupille. On sait qu’alors ce crime était puni du dernier supplice[1].
François Ier mourut le 31 mars 1546 (1547 nouveau style). Avait-il confirmé le privilége de la fierte ? Je ne trouve point de lettres de confirmation émanées de ce monarque. L’histoire n’en parle pas, et jamais le chapitre n’en allègua aucune dans ces volumineux inventaires où sont cités avec tant de complaisance les titres favorables au privilège. Toutefois, le fait de la confirmation semblerait résulter de quelques paroles de l’avocat-général Bigot et du procureur-général Morelon, que nous allons bientôt rapporter. Le 2 mai 1547, lorsque les députés du chapitre vinrent au parlement insinuer le privilège, Laurent Bigot s’exprima ainsi :
« Nous avons tousiours précédemment déclaré, dit-il, que nous ne voulions empescher le dict privilège, mais refformer les abus qui y sont commis. Certes, le roi qui a concédé ce privillége, n’a entendu icelluy extendre aux cas si horribles, détestables et inhumains, dont estaient coupables ceulx que le chapitre a précédemment esleus, cas si exécrables, que, pour iceulx, mesmes le vendredy sainct, le roy ne vouldroit donner grâce ne rémission. » C’était une allusion à l’usage où étaient alors
- ↑ Fournel, Traité de la séduction, pag. 357.