Page:Amable Floquet - Anecdotes normandes, deuxieme edition, Cagniard, 1883.djvu/206

Cette page a été validée par deux contributeurs.


Le Carrosse de Rouen


ANECDOTE NORMANDE[1]


Séparateur



Vous ne vous doutez guère, apparemment, mes chers lecteurs, de ce que c’était que le Carrosse de Rouen ; vous, surtout, jeunes hommes, que nous voyons tous les jours, partis le matin de la capitale, arriver le soir à Rouen, de bonne heure, frais

  1. Nous devons la donnée de cette anecdote à M. Descamps, peintre, conservateur honoraire du Musée de Rouen, qui, l’ayant entendu raconter plusieurs fois par son maître Restout, neveu et élève de Jouvenet, rédigea, d’après ce récit, une note qu’il a bien voulu nous communiquer, grâce à la bienveillante médiation de M. Duputel, membre de l’Académie royale de Rouen.