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LES AVENTURIERS DE LA MER


brick, qui riposta ; des coups de fusil furent tirés de Beou, et un ou deux coups de canon d’Ambou. Les Américains, pour ne pas demeurer exposés aux attaques des insulaires, se hâtèrent de quitter ces parages et se rendirent à la Nouvelle-Zélande, d’où la nouvelle de la catastrophe de l’Aimable Joséphine ne tarda pas à parvenir dans la colonie anglaise de la Nouvelle-Galles du sud.

Le capitaine Dillon, — qui le premier retrouva à Vanikoro des débris du naufrage de la Pérouse, — était à Sydney quand on y connut ce drame maritime ; il fut chargé par le vice-consul de France pour les îles de la mer Pacifique de faire le nécessaire pour rentrer en possession du brick capturé.

Aux îles Tonga, aux îles Viti, les marins furent attirés dans des pièges, assommés, égorgés en haine de la supériorité de leur race. Ils devaient être traités plus cruellement, si c’est possible, dans les archipels peuplés d’anthropophages.