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AMÉLIE

domaines, et moi je m’occupe de l’intérieur, et je veille surtout à l’éducation d’une fille unique que j’idolâtre, et qui fait tout mon bonheur.

Si, après avoir lu cette histoire, une jeune fille pouvait encore avoir le malheur de désirer de m’imiter, par l’espoir de jouir un jour du bien-être que le hasard seul m’a procuré, qu’elle tremble à cette seule pensée, et qu’elle se persuade bien, avant d’entrer dans cette carrière affreuse que, pour une seule femme qui a pu la fournir tout entière, il en est mille qui ont subi le sort épouvantable qui les y attendait.

FIN DU SECOND ET DERNIER VOLUME.