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AMÉLIE

Il me donna le bras ; nous revînmes à mon hôtel, où je fis servir un bon dîner pour célébrer notre réunion.

Au dessert, je priai Georges, qui ne revenait pas de son ravissement, de m’apprendre par quel miracle il avait survécu au coup fatal dont je l’avais vu frapper, et de me donner des détails sur ce qui lui était arrivé depuis que nous nous étions quittés. Il se prêta de bonne grâce à ma demande, et me satisfit de la manière suivante.