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AMÉLIE

me serais pas crue capable. Elle sut si bien gagner mon amitié, que je la suivis chez la maman Dupré, où j’attends, avec assez de patience, ce que le hasard peut faire en ma faveur. J’ignore encore si je rentrerai, quelque jour, en grâce avec ma mère, ou si je ne dois m’attendre à revoir ma patrie, qu’après que je l’aurai perdue ; c’est ce que le temps éclaircira.

Sophie termina ainsi son récit.

Après elle, Antoinette nous raconta ce qui suit.