Page:Amélie, ou Les Écarts de ma jeunesse, 1882.djvu/12

Cette page a été validée par deux contributeurs.
VI

vies de désagréments et d’humiliations qui ne laissent à celle qui les avoue que la honte de les avoir faites.

C’est, sans doute, un devoir bien doux à remplir, que celui d’indiquer les écueils où plusieurs ont eu le malheur d’échouer, quand on a l’espoir d’en préserver les autres : ainsi donc, le but de cet ouvrage sera parfaitement rempli, si un seul être que son penchant au libertinage pourrait entraîner sur le bord du précipice trouve, dans la peinture même de quelques-uns des excès qu’il enfante, les moyens de les éviter.