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il faut comparer les résultats obtenus avec la situation religieuse et morale de l’empire avant l’introduction du Christianisme. Qui ne se sentirait rempli d’admiration et de respect pour ces peuples généreux, en se rappelant avec quel enthousiasme les Grecs et les Romains accueillirent la prédication de l’Évangile, avec quel héroïsme ils le défendirent durant les persécutions, avec quelle fidélité ils employèrent leur science profane à expliquer et développer les dogmes chrétiens, dans une littérature dont les chefs-d’œuvre resteront toujours les modèles des écoles chrétiennes et les sources des plus nobles inspirations ; avec quelle force enfin ils ont constitué, organisé l’Église, réalisé les idées chrétiennes par les symboles mystérieux d’un culte sublime, et donné au monde d’innombrables exemples de vertus, de dévouement et de sainteté ?

Combien cette gloire serait pure devant Dieu et les hommes si l’Église grecque n’avait, par ses fatales et interminables controverses, ouvert la porte, d’une part, au fanatisme musulman, et, de l’autre, à une indifférence spirituelle plus mortelle encore ! Infidèle désormais à sa destinée, elle ne sera plus que rarement le sujet de nos études, que le cours de l’histoire entraîne vers d’autres peuples et de nouvelles régions.


FIN DU PREMIER VOLUME.

    prières. Cf. Schmidt, Hist. Cœlicolarum., 1704 Bœehmer, de Hypsistariis. Berol., 1824. Ullmann, de Hypsist. Heidelb., 1823. — sources. Epiph. Hær. 80. Cyrili. Alevand. de Adorat. in spirit. et verit., 1. III. Gregor. Naz. or. 18, § 5. Gregor. Nyssen. Adv. Eunom. 1. II.