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CHAPITRE PREMIER.

SITUATION DE L’ÉGLISE CATHOLIQUE SOUS LES EMPEREURS ROMAINS.
— VICTOIRE DÉFINITIVE DU CHRISTIANISME. — SA PROPAGATION.
— LE MAHOMÉTISME L’ENTRAVE.

Riffel, Exposit. hist. des rapports de l’Église et de l’État, P. I, Mayence, 1836. IIe période, liv. I, p. 76-113. Phillips, Droits eccles., t. III, P. I. Hoffmann, Ruina superst., Viteb., 1738. Rüdiger, de Statu pagan. sub imperator. christ. post. Const. Max. Vrat., 1825. Tzschirner, Chute du paganisme. Beugnot, Hist. de la destruction du paganisme en Occident. Paris, 1835, 2 vol.

§ 97. — Rapports de Constantin le Grand avec l’Église catholique.
Martini, Introd. de la religion chrét. comme religion de l’État par Const, Munich, 1813. Kist, de Commutatione quam Constantino auctore societa Chr. subiit. Traj. ad Rhen. 1818. Arendt, Const. le Grand et ses rapports avec le christian. (Revue trim. théolog. de Tub., ann. 1834, 3e livrais.). Surtout Tillemont, Hist. des empereurs.

Il n’était nullement dans la nature et l’esprit de l’Église catholique de rester en opposition permanente avec les différents États au milieu desquels elle se développait. Bien plus, comme le remarque saint Augustin, « l’Église catholique s’adresse à tous les peuples, forme de toutes les nations une société, qui vit sous les lois les plus diverses, avec les usages les plus opposés, qui n’y change rien, n’en détruit rien, pourvu que ces usages ne gênent point la religion ; elle enseigne qu’il faut craindre le Dieu suprême et en même temps honorer les rois de la terre. »