besoin de leurs soins. J’ai vu quelquefois de jeunes mères aller dîner en ville ou au bal, et amener un enfant qu’elles nourrissaient ; le bébé restait avec sa bonne. Cette manière d’agir, parfaite en famille, est un peu affectée quand il s’agit d’étrangers. On paraît chercher à attirer l’attention, à poser pour la bonne mère ; en somme, la mère et l’enfant feraient mieux pour leur santé de rester chez eux et de se coucher de bonne heure.
On ne salue pas dès le seuil du salon. En entrant, on se dirige tout droit vers la maîtresse de la maison. Après l’avoir saluée, on cherche alors des yeux les personnes que l’on connaît pour les saluer à leur tour. Ceci est pour les personnes étrangères qui entrent dans un salon, soit pour une visite de jour, soit pour une réception du soir.
Au contraire, si les maîtres de la maison entrent dans leur salon lorsqu’il s’y trouve déjà des visiteurs, ils saluent circulairement dès le seuil de la porte, puis serrent la main à chacun en particulier, en effaçant les différences de rang
