et lorsqu’il s’agit d’un dîner composé uniquement de sexe masculin, on la sert la première. Lorsqu’il y a des dames, elle est servie la dernière. Les autres sœurs plus jeunes sont considérées et traitées comme si elles avaient leur mère.
Dans un dîner ou un déjeuner d’hommes seuls, les jeunes filles peuvent s’abstenir d’y paraître. La maîtresse de la maison se retire après avoir pris un peu de dessert, laissant ces messieurs causer et savourer les vins et les liqueurs. Dans ce cas, on sert le café dans la salle à manger ou au fumoir.
Quand une jeune fille, orpheline de mère, se marie, sa sœur mariée, si elle en a une, ou une parente âgée, si elle n’a pas de sœur, remplace la mère, soit en demeurant chez la jeune fille pendant les préparatifs du mariage, soit en donnant toutes les entrevues, dîners, etc., chez elle-même. Il va sans dire que la parente est traitée dans les réceptions sur le même pied que l’aurait été la mère.
Il y a donc une très grande différence dans les usages à suivre entre une orpheline de mère et une orpheline de père. C’est la mère qui est indispensable à la jeune fille, pour l’accom-
