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COMPLÉMENT

En province encore plus qu’à Paris, un homme rencontrant dans la rue une femme de sa connaissance, doit se borner à la saluer, mais éviter de s’arrêter pour lui parler, surtout s’ils sont jeunes tous deux ; si c’est à la promenade, et à moins que l’usage n’en soit pas accepté dans la localité où ils se trouvent, il peut se promener avec plusieurs dames, mais non avec une seule.

C’est manquer de savoir-vivre, à moins qu’on ne désire faire ouvertement la cour à la fille de la maison, que de s’implanter, pendant toute la durée de la promenade, auprès de la même famille. Comme aussi la quitter avec trop d’empressement pourrait être un procédé blessant. Toutes ces nuances sont affaire de tact, et des règles définies ne peuvent être établies.


IV

Jeunes filles et orphelines.

La sœur aînée qui remplace sa mère, absente ou décédée, jouit de toutes les prérogatives de la maîtresse de maison, comme elle en assume tous les soucis ; lorsque son père la charge de donner un dîner prié, elle se place en face de lui ;

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