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exagéré, pratiqué pour attirer l’attention du public, dénote le manque de savoir-vivre et de distinction. Aussi est-il de bon goût de ne point mettre, pour les offices, des toilettes excentriques, des couleurs voyantes ; les robes découvrant la poitrine et les bras, les chapeaux posés crânement, les cheveux épars doivent être soigneusement exclus.

La femme distinguée sait se composer, pour cette circonstance, une toilette élégante et discrète en même temps.

La première action, en entrant dans l’église, est de prendre l’eau sainte. Si vous êtes avec des personnes plus âgées que vous, vous la leur offrez ; dans le cas contraire, elles vous l'offrent ou vous la prenez vous-même. Une jeune fille, accompagnée de sa femme de chambre, ne présentera pas l’eau bénite à cette dernière ; un homme, accompagnant une femme quelconque, s’empressera d’arriver au bénitier avant elle, pour lui faire cette politesse. On peut, sans être en relation avec quelqu’un, si l'on se rencontre à la porte de l’église, lui offrir de l’eau bénite ; cela n’est guère en usage à Paris ; mais en province, où l'on se connaît toujours un peu,