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obligatoire de féliciter chaleureusement et, lors même que l’on saurait quelque chose de désagréable sur l’une des parties, de ne point en faire part ; on ne serait pas cru, le tout serait mis sur le compte de la jalousie, et on se brouillerait indubitablement avec les deux familles. Il faudrait que ce fût d’une extrême gravité, pour qu’il y eût devoir d’avertir, et encore les parents sont censés avoir pris leurs renseignements et ne rien ignorer. Du moment qu’on ne vous interroge pas, vous n’avez pas le droit de parler. Après que cette nouvelle vous a été communiquée, vous rendez une visite, et comme, généralement, on ne reçoit pas, vous laissez vos cartes.

Un repas dit de fiançailles est donné dans la maison de la jeune fille le lendemain, ou le plus tôt possible après les promesses échangées ; ce repas ne réunit que le jeune homme et ses parents, ainsi que les membres de la famille de la fiancée auxquels on désire le présenter.

Le lendemain, un repas du même genre est rendu par les parents du jeune homme, à l’effet de présenter la future épouse à sa nouvelle famille. Pour ces deux fêtes, entièrement intimes, et dont est exclu tout étranger, la fiancée