leur langue. Une grande dame agronome et écrivain, voilà qui n’est pas banal, et dont nous trouvons peu d’exemple.
Comme écrivain philanthropique n’oublions pas Mlle Pauline de Grandpré, qui a fondé l’œuvre des Libérées de Saint-Lazare, et a écrit les Légendes de Notre-Dame ; dans les revues économistes, il faut citer les articles de Mlle Raffalowitch.
CHRONIQUEUSES
ÉTINCELLE
Fille de M. Biard, peintre de talent, qui est allé au cap Nord avec Louis-Philippe, et avait épousé Léonie d’Aunet, originaire du Canada, laquelle a écrit, entre autres, le Voyage d’une femme au Spitzberg, Marie Biard, mariée au vicomte de Peyronny, remariée au baron Double de Saint-Lambert, fils et héritier du célèbre collectionneur, a débuté par des chroniques dans les journaux hebdomadaires, et un roman signé du pseudonyme de Georges de Létorière (1875). Les articles : Carnets mondains, dans le Figaro, signés Étincelle, dès 1880, lui ont valu la célébrité. Étincelle restera le type de la chroniqueuse fin de