à son premier livre de poésies elle a commenté ainsi le célèbre vers d’Ovide :
Tu sine me ibis in urben :
Pour la dernière fois, oh ! laissez-moi, mon livre,
Rassembler vos feuillets, par mes larmes flétris ;
Au souffle du ciel je vous livre,
Qu’il vous emporte vers Paris !
Je comprends maintenant ces plaintes d’un grand homme,
Du fond d’un sombre exil disant en son émoi :
« Mon livre, vous irez à Rome !
Hélas ! et vous irez sans moi ! »
Arrivez à Paris, ô pages ignorées,
À l’heure où l’hirondelle annonce le printemps.
Touchez ses rives adorées
Et mes souvenirs palpitants !
Mme G. DE MONTGOMERY
(Lucie-Marie-Adèle Ditte)
Petite-fille du célèbre miniaturiste suédois Hall, arrière-petite-fille d’une Fergusson, de la famille écossaise de ce nom, elle est cependant bien Française, née en France, dans le château de ses parents, en Seine-et-Oise et alliée aux familles d’Étampes, de Caylus, de Bizemont, de Lagrange,