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ANTHOLOGIE FÉMININE

C’est trop juste. Patience donc. Je travaille à me faire inscrire dans la Mode et dans l’Artiste, deux journaux du même genre que la Revue. C’est bien le diable si je ne réussis dans aucun.

En attendant, il faut vivre. Pour cela je fais le dernier des métiers, je fais des articles pour le Figaro. Si vous saviez ce que c’est ! Mais on est payé sept francs la colonne, et avec ça on boit, on mange, on va même au spectacle, en suivant certain conseil que vous m’avez donné[1].

La philosophie n’est pas le domaine de cet esprit ingénieux, qui est surtout un conteur excellent, un descriptif hors ligne.

La popularité de ses œuvres nous dispense d’en publier des fragments, ni même la liste complète, beaucoup trop longue.

Rose et Blanche fut la première ; Indiana, Valentine, Lelio, les Lettres d’un voyageur, Jacques, André, Leone Leoni, Mauprat, Consuelo, suivirent ; les plus lues sont : François le Champi, arrangé pour le théâtre ; la Mare au Diable, dont la réputation est universelle, surtout parce que c’est à peu près la seule œuvre de notre grand romancier qui peut être lue par les jeunes filles ; le Marquis de Villemer, la Petite Fadette.

Ses descriptions ont certainement ouvert la porte

  1. C’était de s’habiller en homme afin de pouvoir aller au parterre.