Page:Alquie - Anthologie feminine.djvu/231

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
217
TROISIÈME PÉRIODE

 L’un ou l’autre, il importe peu) ;
 Son allure est vive et brillante,
 Son poil luisant, son œil de feu,
 Et sa manière en tout charmante :
 Car, sans compter que pour l’esprit
 Il est de race précieuse,
 Dans l’école la plus fameuse
 Pour les tours on l’avait instruit.
 Le maître à l’excès s’en engoue.
 Et sans merci le flatte et loue
 En présence du vieux barbet,
 Lequel, d’abord tout stupéfait.
 Baisse l’oreille, fait la moue.
 Puis, de l’humble rôle qu’il joue.
 Se dégoûte enfin tout à fait.


PENSÉES

Quand une femme a de la capacité, il faut la reconnaître et en tirer parti. Plus exacte que la plupart des hommes dans les choses de détail, elle fait mieux qu’eux ce qu’elle sait aussi bien. Les circonstances, faisant connaître les femmes, les mettent enfin à leur place, au lieu que les hommes sont destinés, avant d’être connus, puis nommés, à des places pour lesquelles bien souvent ils ne valent rien.

Après un demi-quart d’heure de conversation on doit savoir à quoi s’en tenir, pour la vie, sur quelqu’un.