ous divisons cette troisième période en trois
parties. Inutile d’insister sur l’influence que
les grands événements politiques, changeant
la destinée des nations, ont sur les beaux-arts
et les belles-lettres. Avec la Révolution commence
la première partie, qui comprend la fin du XVIIIe siècle
et le commencement du XIXe. On nous pardonnera d’intervertir
une fois encore l’ordre chronologique et de placer
en tête Mme Roland, guillotinée en 1793, et dont le souvenir
est inséparable de cette époque. L’idée serait choquée
de la trouver après Mme de Genlis, qui a élevé
Louis-Philippe et était célèbre sous la Restauration.
Ce laps de temps nous a donné spécialement des sérieuses pédagogues, des moralistes éminentes, des romancières de longue haleine.
Nous arrêtons cette première partie après la Restauration, en 1830, alors que l’élan donné à la littérature par Mme de Staël et Chateaubriand va la faire entrer dans une voie qui s’élargira rapidement désormais.