Page:Alquie - Anthologie feminine.djvu/196

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
182
ANTHOLOGIE FÉMININE

vingt et un ans, mais j’en ai soixante-quatorze passés ; vous avez de beaux yeux sans doute, cela ne peut être autrement, et j’ai presque perdu la vue ; vous avez le feu brillant de la jeunesse, et le mien n’est plus que de la cendre froide ; vous me ressuscitez, mais ce n’est que pour un moment, et le fait est que je suis mort.

C’est du fond de mon tombeau que je vous souhaite des jours aussi beaux que vos talents.

J’ai l’honneur d’être, etc.

De Voltaire.


FIN DE LA DEUXIÈME PÉRIODE