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L’incident à grand genre, mais surtout il en dit long sur les richesses fabuleuses que le commerce hanséatique accumulait en ce temps-là dans la cité flamande. Les beaux jours pourtant ne devaient point durer. À la fin du seizième siècle, les guerres de religion inauguraient sa décadence. Puis les traités de Westphalie fermèrent les bouches de l’Escaut à la navigation, ruinant le commerce d’Anvers qui ne devait retrouver qu’à l’époque contemporaine sa prospérité.

Parlons correctement.

On a fait ces temps-ci grand abus du terme « olympique » et parfois, semble-t-il, avec l’arrière-pensée de provoquer des confusions intéressées.

Il est aussi peu raisonnable de donner le nom de Jeux olympiques à des réunions ne comportant que certains concours de gymnastique et de sports athlétiques que de dénommer course de Marathon une épreuve courue sur une distance de 15 à 20 kilomètres, alors que le parcours classique est de plus du double. Il l’est moins encore de qualifier Olympiades des célébrations locales et restreintes or-

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