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de l’égalité gymnique, de toutes la plus parfaite qui soit. » Ainsi, au sein de la commune moderne, le gymnase restauré nous ouvrira « le chemin d’un civisme intelligent et pur, d’une coopération fraternelle et joyeuse ».




Springfield

Qui ne connaît aujourd’hui les Y. M. C. A. ? Ces initiales qui désignaient les Young men’s Christian Associations n’étaient familières en Europe avant la guerre qu’au petit nombre de ceux qui se trouvaient au courant des choses transatlantiques. Ce n’est pas que ces associations n’eussent essaimé dans les capitales du vieux monde, mais partiellement et souvent sans grand succès. Aux États-Unis, au contraire, elles avaient étendu leur réseau d’un océan à l’autre. Leurs installations rivalisaient d’activité et de confort. Les jeunes hommes y trouvaient, avec tous les agréments du club les avantages d’un établissement supérieur d’éducation. Aussi les armées américaines, en débarquant en Europe, ont-elles apprécié le concours que leur apportaient les Y. M. C. A. et fréquenté avec joie les installations improvisées à leur profit.

Les chevilles ouvrières d’une Y. M. C. A., ce sont le « secrétaire général » et le « directeur des exerci-

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