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ou le rebord qu’on veut escalader et se surélever ensuite sur les coudes jusqu’à ce que la ceinture ait dépassé l’obstacle). Tout homme valide doit pouvoir faire cela jusqu’à cinquante ans passés.

Le lancer comporte trois phases : la prise, la pose, la détente. La force de propulsion dépend de la façon dont l’objet se trouve placé dans la main, et aussi de l’attitude du lanceur et de la figure mécanique que dessine sa machine corporelle au moment où la détente va s’effectuer. Il y a sans doute des règles générales à observer, mais c’est à chacun à trouver sa propre formule, celle qui, conforme à la structure de l’individu et à ses moyens lui assurera, avec l’entraînement, le meilleur rendement. Le disque et le javelot sont de bons engins de lancement, mais meilleurs encore, plus simples et plus pratiques sont : le poids, la balle et le lasso. Avec la balle et le lasso on lancera en visant. Il faut naturellement lancer des deux mains. La fronde est redoutable… pour le voisin.

Attraper est le complément de lancer. Grâce aux jeux de balles auxquels ils se livrent de temps immémorial, les enfants s’y entraînent inconsciemment. Le football-rugby développe également cette faculté. Il importe toutefois de remarquer que ces exercices se limitent toujours à ceci : saisir au vol un objet rond. Il serait très nécessaire

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