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L’Éditeur a penſé que la meilleure maniere de voir ſi un vers eſt purement écrit, c’eſt d’en faire l’analyſe & de le réduire en proſe. Il eſt rare qu’on ſe trompe en ſuivant cette méthode.

Enfin cet Almarach, renouvellé tous les ans, pourra encore ſervir à répandre & à perfectionner le goût de la bonne poëſie dans les provinces, où l’on eſt moins à portée de ſe procurer les nouveautés de cette nature. Ce ſera une eſpèce de journal annuel pour les poëſies légeres.

On a ajouté dans cette nouvelle édition une notice des ouvrages de poëſie qui ont paru en 1764 ; l’on a ſuivi le même arrangement typographique que dans les autres Almanachs, & l’on a inſéré pluſieurs pièces charmantes qui avoient été oubliées en 1765.