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FABRE D’ÉGLANTINE 17

II

LA TROUPE DE NAMUR. — UN ROMAN D AMOUR. CATHERLNE DERESMOND.

Assez mal recrutées en général et encore plus mal payées, quand par hasard on les payait, les troupes ambulantes qui exploitaient, — et le mot doit être pris ici dans ses deux sens, — les villes de l’étranger et de la province étaient formées d’épaves dramatiques, d’acteurs à tout faire, auxquels aucun genre, tragédie, comédie ou opéra comique, ne devait être épargné. A défaut de talent, on leur demandait de solides poumons, de vagues connaissances musicales, une voix à peu près juste, et un répertoire très varié. Comme ses camarades, Fabre d’Eglantine parlait et chantait sur la scène avec le même zèle, que le succès ne récompensait pas toujours.

Pour la saison 1776-1777, le directeur du théâtre de Xamur, le sieur Hébert (1), ancien directeur du (1 Cet Hébert, quoi qu’en ait dit M. Faber, n’a rien de commun avec ce’ui de la Révolution. Sa troupe était formée en grande partie de la famille Eeresmond : François Deresmond et sa femme Madeleine Bechard, François et Jean-Baptiste leurs fils, Catherine, leur fille FABRE d’eGLâNTINE 2