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se trouve conforme à ce que vous me dites, vous devez être persuadé qu’en donnant les mains à cette affaire, je vous donnerai également mon consentement de très bon cœur, et tout ce qui sera en mon pouvoir et volonté de vous accorder -, ne désirant rien tant que de coopérer à votre avancement, surtout lorsque ce sera pour embrasser un état fixe qui puisse, en réparant votre inconduite, vous faire vivre désormais en homme de bien et digne de répondre par de bons sentiments à ceux que je n’ai cessé de vous inspirer. J’espère qu’on ne prendra point en mauvaise part ce que je viens de vous dire, puisque, ayant ma délicatesse et mes bonnes intentions pour garants de ma façon de penser, tout ne tend de mon côté qu a vous rendre digne de la main qui veut bien vous honorer de la sienne.

« Sur la lettre que j’ai écrite à M. de Madailhan. vous pourrez lui présenter vos respects et rengager à vous accorder sa protection en toutes choses. M. de Barry, qui m’a secondé dans cette occasion, a bien appuyé mes prières en tout genre.

« J’imagine que tout ce que vous me dites dans la suite de votre lettre n’était susceptible d’aucun doute, vous n’auriez fait part, comme vous l’auriez dû, des lettres prussiennes qui vous ont été écrites à l’occasion de votre dédicace, ainsi que de bien d’autres choses que vous me dites avoir été imprimées ; je veux croire que c’est plutôt une légèreté de votre part d’y avoir manqué, qu’un défaut de vérité dans le fait ou un manque de défiance à mon égard. « Du reste, si vous aviez cru bien faire d’écrire à votre oncle de Niort touchant l’affaire présente, je