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(( Le^O juillet 1750, a été baptisé Philippe-Fr ançois-Xazaire, filsde M. François Fabre, marchand drapier, et de demoiselle Anne-Gatherine-Jeanne- Marie FoNS, mariés. Son parrain, M. Philippe Fabre, aussi marchand drapier ; sa marraine, dame Marie-Thérèse Andrieu de DuTHiL. — Présens : M. François Dominique Fabre, M. Jean Duthil, procureur du Roy, et M. Jean Andrieu, oncle, signez avec nous, curé de Saint-Martin, à ce prié.

« Fabre — Fabre — D. Fons -Andrieu, Duthil-Andrieu-Dutheil, oncle ; — Andrieu, curé. » François Fabre eut en 1755 une seconde fille, Jeanne-Antoinette. Vers 1757, pour des raisons qui nous sont inconnues, probablement parce que son commerce périclitait à Garcassonne, il alla se fixer, avec sa famille, à Limoux, où naquit, le 9 mars, sa troisième fille, Louise-Germaine-Thérèse. G’est à Limoux, dont il a chanté en vers émus (1) les coteaux couverts de vignes, les paysages dorés par l’ardent soleil, que s’écoula, très heureuse, presque toute l’enfance de Fabre d’Eglantine, jusqu’au moment où ses parents le placèrent, pour y faire ses études, chez les Doctrinaires de Toulouse (2). publiée dans les Mémoires de la Société des Arts et des Sciences de Garcassonne, t. IV, 3*^ partie, 1884. (1) Epître à Monsieur de Lauraguel (1787). lLes Doctrinaires ou prêtres de la Doctrine chrétienne furent institués en 1592 par César de Bus, chanoine et théologal de Cavaillon, dans le but de catéchiser le peuple. Ils avaient beaucoup de collèges en France, et la destruction de l’Ordre des Jésuites en augmenta le nombre. Supprimés par la Révolution, ils ne furent pas rétablis.