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facile. Et il commence à suggérer l’idée d’envoyer les plus intelligents de ces étudiants en Amérique. Ils y passeront plusieurs années et approfondiront ce dont on ne peut leur apprendre à Tôkyô que les éléments. Il est si persuasif que le premier ministre Iwakura se décide à donner l’exemple et à confier ses deux fils aux amis de Verbeck et à les envoyer au collège de New-Brunswick. Des centaines de jeunes gens ne tarderont pas à partir ainsi pour les États-Unis où ils seront souvent en rapports avec les Missions dont les agents travaillent au Japon[1].

Dès les commencements, des relations toutes particulières étaient créées entre l’instruction publique et la diffusion du christianisme évangélique.

  1. Sur tous ces événements, voir le livre capital de Will Griffis, Verbeck of Japan, A Citizen of no Conntry, A Life Story of Foundation Work. Voir aussi un article de Paul Richter, Dr Guido Fridolin Verbeck, dans Allg. Missionszeitschrift, 1901, pp. 352-573.