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xiv PRÉFACE.

guste. La même idée a été exécutée depuis peu d’années dans l’ouvrage qu’un de nos contemporains a donné sous le titre de Trésor de la belle latinité. Or, ce que ces Auteurs avoient pratiqué pour la Languq Latine, nous avons hazardé de le faire pour la Langue Françoise. C’est en avoir dit assez : les personnes de bon goût verront d’un coup d’oeil quels sont les divers états dans la Société, auxquels ce nouveau Recueil pourroit être utile.

APPROBATION.

J’AI lû par ordre de Monseigneur le Chancelier un Manuscrit intitulé, Dictionnaire des Richesses de la Langue Francoise, & du Néologisme qui s’y est introduit sous le regne de Louis XV ; & j’ai cru qu’on applaudiroit à l’utilité de ce petit Ouvrage, dont l’objet est de faire sentir d’un côté les acquisitions que notre Langue a faites en beautés, & de l’autre de précautionner contre les abus qui se sont glissés dans la diction, par les exemples qu’il met sous les yeux du Lecteur. A Paris ce 19 Septembre 1769.

ARNOULT.