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MYRE VIIj, CHAP. XVt.

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et de Spetzia formaient de petites colonies toujours actives, prêtes au trafic, librement administrées, dont les nombreux navires accroissaient sans cesse la prospérité. Cette marine a rendu la liberté à la Grèce ce sont ces petits bâtiments qui, portant dans leurs entrailles le feu vengeur longtemps recouvert des cendres de la servitude, l’ont enfin lancé sur l’infidèle; et le joug de l’Ottoman a été consumé. Ces hardis et rapides navires, images des ames qu’ils portaient, n’étaient que flammes de liberté. Quels prodiges d’audace accomplis par l’immortel Canaris en ces jours aussi beaux que ceux de 1 antiquité Pachas, Ottomans, frégates tout sautait dans les airs, emportés, dispersés, anéantis par ces foudres errantes qui éclataient soudain, comme la vengeance vomie du coeur de l’esclave. Mais tout ce que cette intrépide et généreuse marine, animée d’un zèle plus grand qu’elle-même, fournissait de feux à la guerre, elle semblait l’emprunter à son principe de vie aussi chaque victoire sur les Barbares augmentait son épuisement; et le lendemain du jour de la liberté, on aperçut avec douleur que la marine grecque avait cessé d’exister.

Le gouvernement actuel de la Grèce n’a pas encore pu remédier à cette fatale ruine. Rien ne prouve mieux, soit l’incapacité des administra-