Page:Alletz - De la démocratie nouvelle, ou des mœurs et de la puissance des classes moyennes en France - tome II.djvu/406

Cette page n’a pas encore été corrigée

~OTHS.

40’:2 12

locaux. M. de Laplaue, correspondant à Sisteron, a envoyé uu sommaire de histoire de cette ville, plein de renseignements relatifs au progrès et aux vicissitudes de son existence municipale. MM. Hiver à Péronne, Deville à Rouen, Dussevel et Rigollot à Amiens, Ludovic Chapplain à Nantes, de Formeville à Lisieux, Maillet à Rennes, ont fourni des notices détaillées sur les archives de ces différentes villes, et procuré ou promis un assez grand nombre de pièces. MM. Chaudruc de Crazannes pour le Quercy, de Gaujal pour le Rouergue, Sumereuil pour l’Agenais, Lateyssonnière pour la Bresse, de Courson pour la Bretagne, ont donné des notices intéressantes sur les chartes communales de ces provinces. Enfin, MM. de Givenchy, Piers, Herman et Legrand, à Saint-Omer, Maurice Ardant Limoges, Morellet à Nevers, Clément Compayré à Alby, Galeron à Falaise, Ollivier à Valence, Henri à Perpignan, Dumont à Saint-Mihiel, Paris à Reims, SoyerVilemel à Nancy, Ricard à MarseiUe, de Mourcin à Périgueux, Fernel père à Neufchâtel, Lagarde à Tonneins, Maffre et Boudard à Béziers, ont envoyé soit des indications précieuses, soit des pièces importantes.

C’est avec regret, monsieur le ministre, qu’après avoir payé ma dette de gratitude, je me vois contraint d’ajouter que, sur cent \ingt correspondants nommés par vous pour la recherche et la conservation des monuments de notre histoire, quarante seulement ont répondu à l’appel que je leur ai fait en votre nom. De cinquante-deux départements, et en général des provinces du centre et de l’est, Poitou, Anjou, Touraine, Blésois, Orléanais, Berri, Bourbonnais, Lyonnais, Franche-Comté, Bourgogne, Alsace, il ne m’est parvenu ni documents, ni indications quelconques. Ces provinces pourtant ne manquentpas plus que les autres d’homme.t avantageusement connus par leurs travaux archéologiques, et doués de ce louable esprit de patriotisme qui se plaît à raviver et a rendre populaires les souvenirs de la contrée natale. J’aime croire qu’il n’y a point là défaut de zèle, mais simple lenteur de travail, et que le vide causé par ce retard se trouvera bientôt comblé. Quoi qu’il en soit, je me suis convaincu, monsieur !f ministre, que. suns votre patronage et la vaste centralisation dont vous disposez, il me serait impossible d’obtenir !e concoure d’efforts et l’assiduité de communications dont j’ai besoin; et que si le rêve de l’exécution d’uue pareille entreprise, par des sociétés libres et des souscriptions volontaires, peut être honnête et consciencieux, il est complètement chimérique. Du reste, COnunc je l’ai dojn dit, aucun genre d’assistance ne m’a manque