Page:Alletz - De la démocratie nouvelle, ou des mœurs et de la puissance des classes moyennes en France - tome II.djvu/343

Cette page n’a pas encore été corrigée

tJYREXir~CHAP.XVïH. 339

Si l’on ne voit point, au milieu d’elles, des maisons assez riches pour faire vivre une province, on n’y trouvera point des populations entières, en pire condition que les esclaves de l’antiquité; si le gouvernement dont je parle est généreux, il le sera toute l’année, et c’est ce qui lui fera moins d homaeur, parce qu’il ne paraîtra que juste.

CHAPITRE XVIII.

ELOMS OPE LUI DONNE ARISTOTE.

« Si la vertu est une situation moyenne entre « deux extrêmes opposés, il s’ensuit nécessaireM ment que la vie la plus vertueuse tient à une x condition m’oyenne consistant dans un état de médiocrité, qui peut être le partage de chaque )’ individu.

» Nécessairement aussi, la même définition M pourra s’appliquer à la vertu des États et des M gouvernements~ car le gouvernement est, en q~lque ~orte, la vie d’un État. Or, tout État M ou société politique se compose de trois par» ties ou classes de citoyens ceux qui sont très H riches, ceux qui sont très pauvres, et enfin )’ ceux qui sont dans une condition moyenne, ou JI intermédiaire entre ces deux-là. Puis donc que » l’on convient que le terme moyen est la meil