HVRË XI], CHAP. XV).
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merce s’opposer au changement d’un iota dans la loi électorale, redouter l’organisation municipale, garder le silence sur la marine, s’élever contre les colonies et plaider aveuglément la cause du système prohibitif.
Le triomphe complet, soit du parti militaire, soit du parti commerçant, serait la mutilation de notre double génie et de notre double pouvoir.
La vérité sera dans l’accord de ces deux opinions extrêmes. Il y aura donc, ou il peut y avoir un troisième parti, qui sera celui de la vérité, c’est à dire de la minorité. Celui-là ne sera ni exclusivement militaire, monarchique, agricole, prohibitif, catholique, ni exclusivement commerçant, industriel, démocratique, partisan de la liberté commerciale, enclin au matérialisme.
H demandera l’éducation religieuse de la jeunesse et le développement simultané de l’agriculture et du commerce il fera des vœux pour la restauration de la marine et l’essor pacifique de l’activité nationale, mais sans s’aveugler sur le temps qui s’écoulera plus tôt que le génie de la France trouve pleine satisfaction dans l’agriculture, le commerce et l’industrie, et avant que la religion inculque dans les ames la résignation,
