Quel horizon où se perd l’intrépidité du génie de la science et des arts ! Quelle vendange merveilleuse promise à l’apostolat chrétien Quel chemin à entrevoir à travers les siècles ! Oh ! qu’on sache le prononcer, ce mot grand et majestueux : Civilisation du monde ! et on verra les magiques effets de cette parole sur un peuple qui attend, depuis plusieurs années, un objet digne de son enthousiasme.
Quels que soient les embarras passagers des affaires un gouvernement puise une grande force dans les maximes tout peut dériver d’un seul principe générale les actions les plus éloignées s’y rapportent, et rien ne flotte plus à l’aventure.
On concevra facilement toutes les conséquences d’un principe tel que celui dont nous avons traité dans le chapitre précédent. Si le gouvernement admet que la France est soumise au devoir perpétuel de se communiquer d’une manière bienfaisante aux autres nations du globe, par la religion, la politique, le commerce, la science, et les arts, il évitera, dans le cours de son ad-
