définitive descente. Si, malgré cela, la revanche n’est pas complète, nous saurons nous en consoler, car ce n’est plus qu’une question de temps. Aveugle qui peut en douter.
La tenue d’un Congrès international de la Libre-Pensée à Rome n’indique-t-elle pas que les temps sont révolus où la Religion, toutes les religions, vont faire place à des institutions mieux appropriées aux besoins nouveaux de l’humanité ? Et puis voici le divorce entre la République et les Eglises : la Séparation accomplie légalement.
Pendant qu’à la place Vendôme et au ministère de la guerre, Bergeret et Eudes préparaient si légèrement la sortie qui devait aboutir à la perle de tant de citoyens tombés en combattant ou devenus les victimes des fusilleurs Vinoy et Gallifîet, la Commune, à la date du 2 avril — cinq jours après sa nomination — rendait un décret qui ordonnait la fermeture des établissements congréganistes et la saisie de tous les biens, meubles et immeubles, y compris toutes les annexes industrielles et commerciales appartenant aux Congrégations.
A l’apparition de ce décret, certains bons apôtres du parti républicain joignirent leurs protestations à celles des cléricaux et firent valoir que la Commune, à laquelle cependant l’abandon de grands services publics par les agents et fonctionnaires du gouvernement de Versailles faisait une étroite obligation de veiller aux intérêts généraux compromis, sortait de ses attributions et outre-