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sa sensibilité ; mais l’Anglaise répondait qu’ils lui donnaient beaucoup de peine, d’inquiétude ; elle pensait déjà qu’elle enverrait un jour l’aîné des fils aux îles, qu’elle mettrait l’autre dans l’armée, que ses deux filles iraient dans une pension en France ; enfin, c’était une charge que cette famille, charge qu’elle supportait avec de la vertu, mais qu’on eût estimée heureuse dans un pays moins triste. Anna sortit, et il lui sembla qu’elle respirait plus librement dès qu’elle fut dans la rue.