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Anna s’informait si Julien avait gardé son manteau pour la nuit ; lui recommandait sa santé délicate, s’inquiétant pour lui comme si c’était son premier voyage, et qu’il n’eût pas fait le grand trajet des Indes. Tout était prêt pour le départ : John, le domestique indien de Julien, vint prendre les livres et les objets que son maître gardait près de lui dans la voiture. On entendait le hennissement des chevaux et le bruit des gens. Julien ne se hâtait pas, disant à l’Indienne mille choses, restant assis près d’elle.

« Tout est prêt, lui dit-elle, avec ses doux yeux pleins de larmes ; si je vous priais de rester encore ce soir, le feriez-vous ?

— Oui.