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velopper le talent de son amant, elle était jalouse qu’il se laissât dominer par des choses étrangères à l’amour. Julien avait des retours plus délicieux que la constance ; mais Anna craignait que le Parlement ne l’entraînât encore plus loin.

Des lettres arrivaient de la province ; on venait demander Julien jusqu’à la campagne ; il répondait à tout, voulait retrouver ses votes, et pressait les choses pour partir. Le moment arrivait où il fallait quitter l’Indienne : un mois peut-être serait le terme de cette première absence. Le jour où il devait partir, il montra des regrets et une faiblesse qui attendrirent Anna : il devait partir le matin, le départ fut remis au soir. Dans un moment d’exaltation il lui dit :