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ce grand poids des revers qui pèse même sur sa cendre.

Quand le vaisseau, arrivé en Europe, s’approcha du nord, l’Indienne trouva le jour sans éclat et le ciel resserré ; mais que devint-elle quand elle débarqua en Angleterre ! M. Warwich la conduisit tout de suite à Londres. On était au mois d’août, et c’était un bel été d’Angleterre, c’est-à-dire que le brouillard était épais et étouffant. L’Indienne demandait de l’air et ces brises de mer qui rafraîchissaient Bombay ; le matin elle errait tristement dans la campagne avec Julien au milieu de cette chaude vapeur, lui demandant si c’était là l’Angleterre, si c’était là le pays qui avait soumis les Indes. Le soir si Anna cherchait une atmosphère moins chau-