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importantes. Thomas se trouva alors sur le chemin de la fortune ; mais au lieu de commencer ici sa carrière honnête, il vit que tout le monde volait plus ou moins M. Burge, malgré l’ordre de ses affaires, et il fit comme les autres. S’il doublait ses profits, il avancerait beaucoup ses affaires : ce serait son dernier vol. D’ailleurs, ce vol, habituel à tous les intendans, à tous les hommes d’affaires, ne lui parut pas porter le caractère des autres. Quand le terme de sa captivité serait venu, peut-être il pourrait former un établissement lui-même.

Il allait souvent à Sidney faire les affaires de M. Burge, sa bonne conduite, son air d’autorité, le mettaient bien avec les marchands. Un parti s’organisait